Pour toi qui me manque chaque jour un peu plus que le précédent,
toi que j'espère encore apercevoir dans chaque rue que je parcours,
toi que j'aimerai tant retrouver depuis tout ce temps.

I
J’ai toujours vue la vie comme un cercle qui tourne en rond jusqu’au jour où brusquement il s’arrêtera sans prévenir à l’avance car votre temps impartie sera écoulé. Chaque jour c’est la même rengaine, nous nous levons, nous passons une journée classique ne présentant rien d’extraordinaire avant de rentrer et de nous coucher pour refaire la même chose le lendemain et le surlendemain sans interruptions. Mon raisonnement peut paraitre pessimiste mais après tout je ne suis pas arriver à penser ça par hasard. En vérité je suis quelqu’un qui essaye toujours de voir le bon en toute chose, ce qui parfois peut laisser penser que je ne suis qu’une personne trop naïve qu’il est facile de duper, ce qui n’est pourtant pas le cas, j’essaye juste de garder une lueur d’espoir dans un monde qui en est dépourvu plus souvent qu’il ne le devrait. J’aime rêver et me laisser aller, porter, dans ce pays imaginaire que mon esprit invente et réinvente chaque jour, c’est comme un renouveau constant, une bouffé d’air frai dans un monde où l’oxygène se fait de plus en plus rare.

Mon oxygène me manque, car mon oxygène, c’était lui. Mais que faire quand la seule personne qui importe dans votre vie vous abandonne ? Quand vous n’avez plus rien ni personne pour vous dire que tout ira bien, que tout finira par s’arranger. La solitude n’a jamais été mon fort, quand je suis seule en général, mes objectifs semblent hors d’atteindre, je me laisse aller dans les mauvaises directions sans faire attentions aux conséquences qui me tomberont dessus par la suite. La vie est comme une bataille qu’il faut vaincre pour en profiter, il faut avoir de la force et du courage, mais quand la source de votre courage vient à s’évaporer dans la nature vous laissant dans le noir, impossible de capter la moindre source de lumière, rien ne vous apparait comme possible, rien ne vaut la peine de se donner tant de mal si c’est pour finir seule. Mais je me surprends encore et toujours à souhaiter qu’il ne revienne et qu’il me dise « J’ai changé d’avis, tu avais raison ». Je ne sais pas si malgré tout se temps je ne devrais pas cesser d’espéré après lui, de l’attendre, mais me faire une raison sera comme finir par se dire que le temps qu’il me reste encore à vivre n’est que du gâchis.