NOM DU PERSONNAGE
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I - Carte d'identitéNOM : Vasquéz.
PRÉNOM(S) : Santiago Trinidad Rosario
SURNOM(S) : Santiago "Gargantua" Vasquéz, Santiago "Pyranha" Vasquéz, The Blood Letters Killer.
DATE DE NAISSANCE : 10 janvier 1967 soit 41 ans.
SIGNE DU ZODIAQUE : hoho, elle est bonne ^^ ! Capricorne.
LIEU DE NAISSANCE : Savamos, petit village au nord de Buenaventura en Colombie.
NATIONALITÉ :
Colombienne.
II - SANTIAGO VASQUEZ & HIMSELF :[list]
HISTOIRE ( 15 lignes minimum ) :
To destroy the most terrifying killer since Jack the Ripper, they send one of their kind
Nuit du 11 Décembre 1990, Tribunal Correctionnel de San Francisco.
"Les jurés viennent de rendre leur verdict ! Il m'est très difficile d'apercevoir quelque chose tandis que la foule se masse aux portes du tribunal ! Attendez !!! Je vois Maître Kovalsky, avocat du tueur en série désormais célèbre, celui que l'on a surnommé Santiago "Gargantua" Vasquéz. Nous allons tenter de nous rapporhcer pour savoir ce qu'il en est...".
"C'est peut-être le hangar dans lequel il laissait ses victimes qui aura été l'élément le plus déterminant de l'enquête. Après six jours de procès, deux jours de délibération, l'avocat de la partie civile déclare qu'il n'aura "jamais vu pareille boucherie depuis le massacre de Plainfield en 57"".
"Les jurés auront été sans appel. Ils réclament la peine capitale pour Santiago Vasquéz. Cette décision a soulevé un vive émoi auprès du public venu pour assister au procès. La plupart des membres des familles des victimes se seront effondrés...".
"Au terme d'une semaine rude, chargée en émotion et en horreur, les familles des 51 victimes du Tueur aux Lettres de Sang peuvent enfin affirmer que justice aura été rendue. En effet, après plus de six ans d'investigation, l'un des tueurs en série les plus sauvages de l'histoire de l'Amérique, Santiago Vasquéz, est condamné à la peine capitale. Il sera incarcéré à la prison Pittsburg à San Francisco dans l'attente de l'exécution de sa sentence".
18 ans plus tard
Richard n'avait jamais voulu croire Pierson lorsqu'il lui avait demandé de le rejoindre à la prison Pittsburg à San Francisco. Ce quadragénaire solidement implanté au bureau du FBI de Dallas avait cependant accepté, et ce au nom de leur amitié fraternelle et de toutes ces années passées à l'école de police pour enfin aspirer à devenir enquêteur. Ils se contactaient de temps à autre en périodes de fêtes ou pour des anniversaires... mais rarement lorsqu'il s'agissait de boulot. Pourtant Pierson savait qu'il pouvait compter sur lui en cas de besoin mais ne s'en remettait toujorus qu'à lui-même ; solitaire dans sa manière d'agir comme de chercher.
Mais désormais c'était différent. Aujourd'hui son vieux camarade avait besoin de ses lumières pour une affaire des plus préoccupantes : le retour du Zodiac, tueur en série dont le mystère restait entier et qui, pourtant, avait trouvé le moyen de réapparaître après trente années "d'inactivité".
Richard ne comprenait guère où son vieux camarade avait voulu en venir lorsqu'il lui avait dit "viens vite, s'il te plait. J'aurais besoin de te soumettre une idée". "Ok, avait-il dit, mais où ?". "Devant la prison de Pittsburg à 15 heures mardi prochain, ça te va ?". Le pauvre homme n'avait eu d'autre choix temps la voix tendue et blanche de son compagnon l'avait laissé perplexe. Et, à présent qu'il passait les différents portes et grilles ouvertes par les soins des gardiens du pénitencier, il commençait à comprendre pourquoi... quoique leur destination finale lui échappait encore.
Il ne tarda pas à découvrir où Pierson l'entraînait lorsqu'ils descendirent un escalier menant droit vers un étage réservé aux longues peines. Ils dépassèrent les tordus, les fêlés, les dépravés sexuels là encore pour un bon moment et atterrirent finalement devant une porte blindée et gardée par un homme noir et de forte corpulence. Ce dernier redressa le nez de son bouquin et les considéra tous les deux avant que Pierson ne produise son badge et ne dise :
"Agent Wills, bureau de San Francisco. Et voici l'Agent Thomas du bureau de Dallas".
Richard sortit également son badge et l'homme, les lèvres pincées, dodelina gravement de la tête avant de passer devant eux et de composer un code. La porte s'ouvrit aussitôt et il s'éclipsa pour les laisser passer juste avant de leur emboîter le pas. Richard Thomas se risqua à poser une question :
"Où on va comme ça, Pierson ? Tu peux me le dire ?".
"Pas vraiment, répondit l'autre d'une voix toute aussi pâle, les ordres viennent d'en haut, c'est tout.
Quoiqu'il arrive, Richie, ne pense pas que c'était mon idée".
Le gardien les dépassa alors. Richard avait encore grand mal à jeter un coup d'oeil aux cellules situées aussi bien sur sa gauche et sur sa droite tant les détenus lui apparaissaient comme monstrueux et dégoûtants, à la frontière de l'homme et de la bête, obscènes, dépravés... bref il le foutait mal à l'aise. L'homme qui avait bien voulu les conduire jsuque là (quel courageux !) s'arrêta devant une cellule où l'on avait pris le soin d'installer un bureau ainsi qu'un ordinateur portable. Tandis que toutes les autres étaient pourvues de simples barreaux l'on avait rajouté à celle-ci une épaisse vitre en verre sécurit, comme pour prévenir d'une éventuelle attaque. Et quelle cellule étrange ! En l'observant bien Richard comprit vite qu'un homme normal ne pouvait y habiter. D'ailleurs étaient-ils tous vraiment sains d'esprit dans cette aile de la prison ?
Des affiches étaient punaisées ou scotchées sur les murs -représentations de photos de guerres, conflits des différents coins de la planète - casques bleus surmenés, enfants errants dans les rues, soldats d'une quinzaine d'années sourire aux lèvres et clope au bec... jamais de clichés violents ou morbides. Dans un coin cependant des coupures de journaux dans deux langues différentes : l'espagnol et l'anglais. Elles parlaien effectivement et comme ils s'en doutaient tous les deux du terrible tueur colombien, le "pyranha", celui qui avai tué 51 personnes pour ensuite les dévorer. Des familles entières... et chaque fois il épargnait les enfants, les laissant orphelins de père et de mère. Juste à côté, sur un lit en fer bancal, trônait le maître des lieux, l'homme que les brochures accrochées au mur montraient comme particulièrement violent et dangereux sous des titres ronflants comme "le monstre mis en cage" ou encore "procès du plus grand criminel de l'histoire" etc... Richard comme Vasquéz sourcillèrent à peine à la vue de lun comme de l'autre.
"Le voici", annonça le gardien en désignant le détenu prostré dans son coin.
"Il est toujours catatonique comme ça ?", embraya l'agent Wills.
Le gardien eut l'ombre d'un sourire.
"Toujours".
Et Will de soupirer. Il tâcha de se rapprocher de la vitre et y colla son front, main en visière, afin de pouvoir mieux observer le prisonnier. Ce dernier ne bougea pas d'un iota -ses grands yeux sombres vides d'expression, son visage -mélange de traits latino-américains et indigènes- sans une ride d'émotion. Il était placide, presque blasé.
"Il parle notre langue au moins ?";
Le gardien noir observa l'agent du FBI de travers.
"Ouais. Mais vous allez avoir des surprises quand même".
"Pour quelle raison ?", demanda Thomas qui s'étai décidé à réagir.
L'employé soupira puis désigna la table munie d'un ordinateur juste devant lui.
"Il est muet. S'il vous pète pas un mot c'est pas par désinvolture mais c'est parce qu'il peut pas parler. C'est pour ça qu'on a installé un ordinateur...".
Son interlocuteur redressa un sourcil.
"Un muet. Tu y crois, Wills ? Tu m'appelles pour interroger un muet...".
"Certes, coupa l'autre, on communique par pc interposés donc ?".
"C'est ça".
Et le gardien de tourner les talons.
"Et si vous avez le moindre problème, activez la sonnette. Je viendrai".
Il désigna ladite sonnette du regard et les salua d'un signe de tête avant de s'en aller, clopin-clopant, vers la sortie -heureux certainement d'en avoir fini avec ces deux-là. Wills renifla bruyamment et fixa un regard laconique à Thomas. Il commença :
"Bon. Allons parler à l'agité du bocal".
Il acquiesça et en revint à Vasquez. Désormais celui-ci leur souriait.
S'installant devant l'ordinateur, Pierson Wills redressa ses manches et commença à écrire un bref message.
"Evite de lui balancer des smileys, ça a pas l'air le genre...".
"Tais-toi, renchéri l'autre, ma fille me fait le même plan sur msn avec ses copines...".
"Le jour où elle tombera sur un désaxé comme lui...".
Ils s'échangèrent un regard et son ami en revint rapidement à ce qu'il écrivait. Voyant manifestement qu'on essayait d'établir le contact avec lui le détenu se leva pesamment de son lit. Les deux agents retinrent leur souffle. Le monstre devait se baisser pour que sa tête ne rencontre pas trop promptement le plafond. Sa carrure était aussi impresssionnante qu'un grizzly et c'était à se demander comment une femme avait pu mettre au monde un engin pareil.
"Machine à tuer, c'était pas des conneries", ajouta Pierson du coin de la bouche.
L'homme semblait même avoir du mal à marcher et l'agent Thomas se rappela alors distinctement l'un des catcheurs préférés de son fils. A défaut d'être indien, Santiago Vasquéz lui ressemblait de beaucoup.
Il prit place comme une montagne qui s'écroule, sur sa chaise et jeta un coup d'oeil à l'ordinateur qu'on lui avait laissé. Comme un automate uniquement programmé pour avancer, manger, boire, dormir et taper au clavier, il se mit en quête de répondre à :
emp_4566a : "Santiago Vasquéz. ici l'agent Thomas et l'agent Wills. Nous aurions quelques questions à vous poser...".
pris_mat89450 : "inspecteurs. En quoi puis-je vous aider ?".
A nouveau les deux hommes s'échangèrent un regard.
emp_4566a : "connaissez-vous le tueur du Zodiac ?".
Et leur vis-à-vis de demeurer "silencieux", avant de répliquer :
emp_mat89450a : "oui. Pourquoi ? C'est un ami à vous ?".
Perplexes sous ses sarcasmes, surpris d'une telle aisance et vivacité dans ses propos, les eux agents continuèrent -presque avides d'en savoir davantge sur le personnage :
emp_4566a : "il continue de sévir dans la région de San Francisco".
pris_mat89450a : "en quoi cela me concerne ?".
emp_4566a : "cela vous concerne car le chef du FBI du bureau de San Francisco aimerait faire ppel à vous pour cette affaire".
pris_mat89450a : "dans quel film vous croyez-vous, inspecteur ? Un mauvais remake du Silence des Agneaux ?".
Wills frappa du poing sur la table.
"Mais BORDEL ?!! S'égosilla-t-il, il répond pas avec désinvolture là ? On peut pas parler !!".
pris_mat89450a "même si je suis muet, je vous entends encore très bien".
"Ben voyons...".
pris_mat89450a : "continuez".
emp_4566a : "épuisant toutes les solutions à son encontre, nous avons pensé qu'il serait intéressant de combattre le mal par le mal".
pris_mat89450a : "et vous avez pensé à moi".
emp_4566a : "pas tout à fait, mais...".
pris_mat89450 : "si. Vous avez pensez à moi. Un tueur en série pour poursuivre un autre tueur en série, c'est bien ça ?".
Aucune réponse...
pris_mat89450a : "c'est bien ça, inspecteur ?".
Wills soupira.
emp_4566a : "oui, c'est ça".
Santiago ne leur répondit pas mais son visage s'éclaira soudain comme s'il venait de comprendre...
emp_4566a : "nous avions songé que vous lancer sur sa trace nous aiderait certainement à mieux le comprendre et, avec un peu de chance, à l'intercepter".
pris_mat89450a : "ça fait 40 ans qu'il court... vous avez le moindre espoir ?".
emp_4566a : "oui".
Nouveau sourire. Santiago se cala dans sa chaise.
pris_mat89450a : "et j'y gagne quoi moi ?".
emp_4566a : "votre liberté... provisoire, cela dit. Ainsi que la reconnaissance de tout un pays et une éventuelle réouverture de votre dossier".
pris_mat89450a : "enthousiasmant.
On commence quand ?".
°°°
Après tout ce qu'il avait traversé, jamais Santiago Vasquéz ne songerait qu'un jour la police viendrait le tirer de son affreuse cellule pour le remettre en liberté. L'opération avait duré une journée. Je dis "opération" car le FBI souhaitait que ce dernier soit pucé pour être localisé ainsi que mis sur écoute. Les deux appareils étaient placés à deux endroits sous cutané différents. Jamais, à moins de jouer de malchance, Vasquéz ne les trouverait.
D'ailleurs, qui était-il au final, ce tueur sanguinaire ? Rien d'autre qu'un fils de fermier colombien qui, à l'âge de 4 ans, avait été kidnappé lui et ses frères par un groupe de trafiquants d'armes. Santiago y aura connu les pires horreurs ainsi que les pires sévices jusqu'à ce que Javier, son ainé, ne s'enfuisse avec lui. Santiago a 7 ans lorsqu'on lui brûle la gorge à l'acide, le rendant ainsi muet. Il a 13 ans lorsqu'il s'échappe.
Très vite les deux enfants seront recueillis par un orphelinat. On comprend qu'il n'aura jamais les capacités intellectuelles requises pour faire des études approfondies -d'autant plus qu'il ne s'intéresse pas du tout au langage des signes. Mais sa passion pour la lecture lui évite un internement définitif en institut psychiatrique. Santiago est autodidacte et apprend ainsi beaucoup par lui-même.
C'est à l'âge de 16 ans qu'il perd tout contact avec son frère. En effet ce dernier ayant 18 ans se trouve amené à sortir de l'orphelinat. Il trouve un emploi sur un pétrôlier et, malgré ses promesses, ne reverra plus jamais voir Santiago. Ce dernier finit par sortir lui aussi deux ans plus tard.
On lui trouve un travail en usine mais il n'y fera que de brèves apparitions avant d'être licensié trois mois après. Dans la bibliothèque de l'orphelinat, il aura eut le temps de se passionner pour l'Ouest Américain, la ruée vers l'Or et toute cette période de l'histoire qui aura rendu célèbre l'époque du Far West. N'ayant pas de nom de famille, il prend celui de Tiburcio Vasquéz, grand bandit et desperado redouté qui le fascine. Quelques semaines plus tard, il part pour le Mexique.
En 1987, il fait ainsi partie de tout en chargement de clandestins et échoue au Texas -l'un de ses nombreux point de chute avec le Colorado et l'Arizona. Il y sévira deux ans avant d'être interpellé par des policiers de Santa Fe, errant dan les rues, un ours en peluche ensanglanté entre les mains.